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Onyx Til'Jyr

Je ne suis que jeunesse furieuse

Immédiate que je fantasme à la lueur

Vacillant entre la folie et le génie

Vouloir transcender par la pureté

Révéler la musique

La Seule commune à toutes celles qui transpercent

Transportent dans un ailleurs

Un espace façonné par le temps

Un voyage à travers ce temps dans ces espaces et pourtant immobile dans ce tourbillon tempêtes que permettent cet art

Ici et maintenant le corps et l’esprit à la fois liés et autonomes peuvent s’exprimer

Tant pour le compositeur que l’interprète que l’auditeur puisqu’elle est unique et Transcendantale

Ma musique celle que je cherche n’est pas la vérité ou solution

Elle est l’expression de mon être créant

Manipulant pour atteindre l’incandescence pure.

Serment des Jyr

Vivre curieux et pour l'amour
Aller au plus profond de ce désert intérieur
Pour y trouver enfin la pierre florissante
Celle qui nous lit
Constellation du réel et de l'ineffable
Revenir pour faire entendre
l'esprit libre - l'instant précieux - la forêt d'Ombriol
Avant le terme avoir résolu la secrète Alchimie de notre âme
ouvrir le portail sonore vers
cette chatoyante lumière intérieure.
La sensation pour guide.

Immobile

sur son rocher perché

Le corbeau penseur scrute l'infini

De sa cape d'ombre aucunes lumières ne le découvre.

Pourtant à la vue de tous il reste secret à chacun

S’imprégnant des temps et espaces d'univers toujours plus lointains.

Maudit par son savoir par l'incompréhension

de tous et surtout des maîtres

c'est seulement par bribes distillés aux détours d'époques

sans quoi ses présents offerts aux mondes

toujours interprétés

détournés pour s'éloigner du propos sage

de cet oiseau guetteur.

L'incendie ravageant avec plus d'ardeur

malgré la juste réponse apportée.

Il ouvrit ses ailes, mais ce ne fut pas la nuit qui tombât.

Des langues de feu et tel que des éclairs de savoir

Les érudits et savants aveuglés par cet impossible firent

l'expérience de leur ignorance.

A l'ombre du chêne d'Alba

Bercé par le bruissement de peupliers miroitants

Captivé par l'incertain mouvement des hautes herbes

Dans un silence animé de petits tout

Entre le monde du connu et de l'inconnu

Celui qui fût tout retourne paisiblement à soi

Conscient que bientôt l'anodin viendra

Lui cacher cette vie paisible

Mais toujours les chants des oiseaux

Le ramèneront à l'orée de ce monde

Le Réveil de l'acide

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